Ma vision, mes missions et mes valeurs
Je ne viens pas d’école de commerce, j’ai appris le marketing sur le tas, j’ai commis beaucoup d’erreurs et j’en fait encore. Pourtant aujourd’hui j’accompagne et je guide les créatrices et créateurs parce qu’après dix ans d’expérience j’ai su transformer mes faiblesses en force, et j’ai compris que c’était bien mes erreurs et mes échecs qui faisaient toute ma légitimité.
Et pour cause, je sais exactement ce qu’il se passe dans la tête des artisan-es, leur façon de raisonner, parfois de rejeter un système, mais aussi les objections auxquelles on doit faire face qui dévalorisent nos métiers créatifs.
Je suis là pour ça, pour montrer qu’on peut changer d’état d’esprit, monter en compétences, se dépasser et transformer notre projet de vie.
Un peu de sérieux !
L’artisanat et tous ses nouveaux métiers qui ne rentrent dans aucune case apparus cette dernière décennie souffrent globalement d'un manque de reconnaissance.
En cause, des croyances limitantes sur l'artisanat et la création, banalisées et délétères, qui favorisent un manque de posture entrepreneuriale antinomique avec les ambitions de réussite professionnelle.
Prenons au sérieux l’entrepreneuriat créatif . Et pour cela, commençons par nous prendre au sérieux nous-même.
Métier-passion
Je m’engage à déconstruire ces idées reçus sur les métiers de l’artisanat.
Parce que dans la conscience collective, l’art, le fait-main, la création, sont régis par des valeurs hautement humaines, ils s’opposent alors au “business”, au profit, à l’industrialisation, au progrès. Cet écueil assimilé aux métiers passions - et encore plus présent dans les domaines artistiques - décrédibilise un pan entier et indispensable de l’économie du pays. Spoiler alert, ça n’est pas parce qu’on choisit l’artisanat qu’on choisit la précarité.
ouverture d’esprit
Avant de vouloir changer les choses et les consciences, il faut d’abord revoir sa propre estime, être prêt-e à évoluer, à s'ouvrir à des nouvelles compétences et être ancré-es dans le présent. Parce que l’artisanat d’hier n’est sans doute pas le même qu’aujourd’hui, parce que nos propres croyances limitent notre potentiel, parce que nous sommes avant tout des entrepreneur-es. Pour reprendre les mots de Caroline Mignaux, l’entrepreneuriat c’est comme une montgolfière, il faut lâcher ce qui nous plombe pour décoller.
la force du collectif
Je suis convaincue de la puissance de l’entraide portée par un groupe soudé, motivé par les mêmes ambitions et les mêmes passions. C’est la force du collectif. Je créé les liens, je guide, je porte la parole, mais l’impact existe parce qu’il est démultiplié, chacun-e met sa pierre à l’édifice et rend possible le changement. A plusieurs on va plus loin mais on peut aussi soulever des montagnes, changer les consciences et bousculer les codes de la consommation.